Campus diversia : où la nature et le handicap se rencontrent

La durabilité peut-elle être un moteur d’inclusion ? C’est précisément ce qu’a réalisé Campus Diversia, un centre de référence en matière d’inclusion sociale, d’emploi et d’éducation environnementale, dans la Communauté de Valence (Espagne), dans un cadre naturel couvrant 412 hectares irrigués par la rivière Mijares, au milieu de vastes forêts, de vignobles, d’oliveraies et de terres irriguées.
Inclusion (et quelque chose de plus)
Dans cet immense site doté d’une immense ferme du XIXe siècle, les personnes souffrant de diversité fonctionnelle peuvent accéder à un emploi rémunéré adapté à leurs capacités personnelles. Le meilleur ? Leur travail contribue à améliorer la biodiversité et à prendre soin de la nature, guidés par les objectifs de développement durable. Dans cet espace, les familles, les professionnels, les organisations, les experts et les chercheurs échangent leurs expériences afin d’offrir des possibilités d’emploi dans le milieu rural et de stimuler l’activité environnementale et culturelle dans la région.
Le centre créé par l’association AMICA travaille depuis 2 ans sur des initiatives d’économie sociale innovantes et durables, en se concentrant toujours sur la capacité des personnes handicapées et leurs droits. Par son travail, le Campus Diversia contribue également à l’installation de la population en milieu rural et fonctionne comme un lieu de rencontre pour le tourisme inclusif, pour la promotion de l’innovation et des nouvelles technologies au service des personnes.
Un agent expérimental pour améliorer l’environnement
Le centre, qui est opérationnel depuis novembre 2020, promeut des initiatives pour une meilleure gestion des forêts et la récupération paysagère des espaces naturels. Avec chaque arbre planté, ils luttent contre la déforestation et contribuent à assainir l’atmosphère en absorbant le dioxyde de carbone. Pour ce faire, ils s’efforcent d’accroître la biodiversité, en commençant par la plantation de plus de 50 espèces indigènes telles que le chêne de Valence, le tilleul et l’érable.
Ils récupèrent également les anciennes cultures traditionnelles qui avaient été abandonnées, comme les vignobles, les herbes médicinales et les oliviers, et reprennent des activités telles que l’apiculture et l’entretien de potagers écologiques.
Avez-vous imaginé cette synergie entre inclusion et durabilité ?