Le principal modèle de solidarité alimentaire se consolide autour de l’aide alimentaire : les cantines sociales et la récupération des produits invendus pour réduire le gaspillage. Au cours des 20 dernières années, le concept de gestion de la pauvreté qui n’a pas connu un développement équivalent dans le domaine de la solidarité alimentaire a évolué. C’est l’une des conclusions qui ressort de l’analyse réalisée par la chaire UNESCO Alimentations du monde : « Pour une réforme de nos solidarités alimentaires ». La publication fait partie d’une série intitulée So What? qui traite d’un certain nombre de problèmes liés aux systèmes alimentaires.
Ces publications sont disponibles en anglais et en français, et, depuis peu, le sont également en espagnol. Les titres disponibles dans les trois langues sont les suivants :
- Pour une réforme de nos solidarités alimentaires
- Des systèmes agricoles et alimentaires « alternatifs » ?
- Plaisirs sensoriels et pleine conscience, les alliés d’une alimentation plus saine
La chaire UNESCO Alimentations du monde située au Centre international d’études supérieures en sciences agronomiques à Montpellier, vise à développer et à diffuser les connaissances théoriques et empiriques sur les systèmes alimentaires. Pour plus d’informations sur la chaire, cliquez ici.
L’un des derniers travaux traite des conséquences de la crise de la Covid-19 sur la solidarité alimentaire avec les personnes fragilisées. À cet égard, Damien Conaré, secrétaire général de la Chaire UNESCO, a signalé que, pendant la pandémie, l’importance du lien entre les personnes vulnérables et les producteurs locaux a été mise en évidence grâce à des initiatives telles que la distribution de paniers de solidarité : « toutes ces initiatives, rendues possibles par des relations à long terme entre les villes et les agriculteurs professionnels, en particulier dans le contexte des stratégies alimentaires urbaines locales, seront très utiles pour faire face à la crise économique qui s’annonce ». Le dernier rapport de France Urbaine et Terres en villes, « Villes et alimentation en période de pandémie – Expériences françaises », aborde une série d’initiatives prises par les grandes villes françaises en faveur des publics fragilisés, isolés et peu solvables.