L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture reconnaît que les systèmes alimentaires et l’agriculture peuvent jouer un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, a participé cette semaine aux travaux de la COP 25 à Madrid. Le responsable de la FAO, en plus d’inaugurer la Journée internationale de la montagne dans le pavillon chilien, a tenu des réunions et des séances de travail avec les différents dirigeants présents au sommet. Lors de la réunion avec le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, la nécessité de mettre en œuvre des politiques de soutien aux petits producteurs avec l’introduction de la technologie numérique dans le secteur agricole a été soulignée. Le directeur général de la FAO a remercié Pedro Sánchez pour l’engagement de l’Espagne envers la FAO et son soutien aux projets qui bénéficient aux régions les plus vulnérables du monde.
La visite de Qu Dongyu à la COP a également permis la rencontre avec Joan Ribó, maire de València, une ville qui, il y a quelques jours seulement, a reçu avec grande satisfaction l’annonce que le système historique d’irrigation de ses terres a été qualifié de SIPAM (Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial). Lors de cette rencontre, ils ont eu l’occasion d’aborder les caractéristiques uniques de l’Horta de València, qui s’insère dans l’espace urbain et périurbain d’une ville d’environ huit cent mille habitants. Ces derniers ont coïncidé en mettant en avant la diversification des cultures, le respect des variétés locales et la consommation de produits de proximité comme valeurs que représente l’Horta de València.
Il s’agit de la première rencontre entre le directeur général de la FAO et le maire de València depuis la création du CEMAS. Joan Ribó a pu présenter à Qu Dongyu, en avant-première, les objectifs du Centre, qui devrait servir à faire connaître les valeurs de la FAO dans les villes. Depuis son inauguration en juillet dernier, les activités du CEMAS visent à faciliter l’échange de connaissances entre les villes afin de promouvoir des systèmes alimentaires durables et résilients. De plus, il collabore à la sensibilisation à toutes les questions liées à la lutte contre la faim, à la nutrition et au respect de l’environnement.
Tout au long des deux semaines de travail de la COP 25, outre la FAO, diverses organisations et institutions internationales ont discuté des implications des systèmes alimentaires dans la lutte contre le changement climatique et, à leur tour, des conséquences dévastatrices que ce changement climatique a sur les systèmes de production moins résilients, avec les conséquences qui en découlent dans le domaine de la lutte contre la faim et la malnutrition.