Vendredi dernier, la FAO a publié un rapport intitulé Regard sur la flore : évaluation des risques et des perspectives du commerce des ingrédients de végétaux sauvages, qui fournit des informations détaillées sur une sélection d’ingrédients dérivés de plantes sauvages « phares ».
9 % des 21 % d’espèces de plantes médicinales et aromatiques examinées dans ce rapport sont considérées comme menacées. Environ un milliard de personnes en dépendraient pour assurer leur subsistance.
Grâce à un approvisionnement responsable, ces produits de plus en plus demandés peuvent contribuer à une meilleure conservation de la faune et de la flore sauvages ainsi qu’à une amélioration des revenus des petits producteurs. Parmi les variétés passées en revue figurent le karité, l’encens, le genévrier et l’arganier.
Pour Sven Walter, chef de l’équipe Produits forestiers et statistiques de la FAO, « il est grand temps que les plantes sauvages trouvent la place qui leur revient au sein de nos politiques de protection et de restauration des habitats, de promotion des systèmes agroalimentaires durables et de construction des économies inclusives, résilientes et durables. »